Hélène Griffiths a un parcours de vie que l’on pourrait qualifier d’atypique.
Native du quartier Saint-Henri à Montréal, Hélène Griffiths est venue s’installer à Salaberry-de-Valleyfield comme représentante de la Jeunesse ouvrière catholique (JOC), un mouvement d’éducation populaire et de formation spirituelle regroupant des jeunes du milieu ouvrier. Elle a d’abord travaillé dix ans à l’usine Canadian Schenley, de la rue Salaberry, avant de joindre, à l’âge de 35 ans, la communauté des Sœurs Notre-Dame du Bon-Conseil. Fait assez surprenant, elle a même agi à titre de famille d’accueil pour un jeune enfant, et ce, avec l’assentiment de sa communauté religieuse.
Ses quarante ans d’engagement au sein de différents organismes à caractère communautaire où elle a accompli des tâches de direction et d’intervention, ont été soulignés à grands traits lorsqu’elle a pris sa retraite en 2015. Son nom est particulièrement lié au Carrefour du partage, au Camp Bosco et à la Popote roulante. Elle a laissé un bel héritage d’entraide et de dévouement dans sa ville d’adoption, Salaberry-de-Valleyfield.
Aujourd’hui retraitée, Hélène demeure active et engagée au sein de sa communauté religieuse envers laquelle elle exprime admiration et reconnaissance. La justice sociale et la solidarité avec les personnes et groupes vivant des situations de pauvreté - des valeurs cardinales des Sœurs du Bon-Conseil - ont guidé le parcours de cette grande militante.