Rien ne laissait présager que cette militante originaire de la France s’engagerait de façon aussi soutenue pour la défense et la protection de l’environnement. C’est son désir de s’intégrer à sa communauté d’adoption, Salaberry-de-Valleyfield, qui a motivé Francine Poupard, sûrement l’une des figures les mieux connues de la militance environnementale, à mettre son temps et ses énergies au sein du groupe Crivert, un organisme fondé en 1983. Elle décrit sa vision de l’engagement citoyen à Crivert en rappelant un titre d’un article du journaliste Normand Morand, du Soleil de Salaberry-de-Valleyfield, paru en 2003: « Avec Crivert, c’est l’efficacité sans crier ». Cette façon de militer dont elle fait la promotion ne l’a pas empêchée, toutefois, de participer activement à des manifestations pour dénoncer la crise climatique, dont celle, en 2004, où des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Montréal pour combattre le projet de construction d’une centrale thermique à Beauharnois.